« être dans le ici et maintenant. »

Notre Maison de Fleurs de thé est partie à la rencontre de Floriane Wateau, Hypnothérapeute installée à Rueil-Malmaison dans le 78 afin de vous faire partager son témoignage de vie. Un parcours holistique, aussi inattendu que palpitant !

Quel était ton parcours professionnel avant d’ouvrir ton cabinet d’hypnothérapeute ?
Après un destin presque tracé en médecine, j’ai fait volte-face lors de mon année de terminale et je me suis orientée vers la communication et finalement le commercial. J’ai fait carrière dans cette branche pendant plus de 10 ans… mais en réalité sans jamais être vraiment heureuse dans ce métier, malgré une reconnaissance extérieur que je faisais bien mon job !

Finalement, qu’est-ce qui t’a donné envie d’entreprendre dans cette forme de médecine parallèle ?
Je n’ai aucun problème avec le salariat, mais l’idée de créer mon « job à moi » m’a toujours attiré. J’aime cette liberté, ce possible de se réinventer, créer, oser.
Et après plusieurs années à chercher MA voie, l’hypnose thérapeutique m’est tombée dessus, et ça a été l’évidence ! Comme j’aime le dire : la lumière c’est allumé dans mon couloir.

Quelle est ton approche de l’hypnose ?
Dans un travail thérapeutique, la personne fait une vraie démarche. Elle apporte dans votre cabinet un sujet, souvent douloureux, et accepte de venir livrer des informations qui lui sont (très) personnelles. C’est donc primordial d’être dans le plein accueil, sans jugement et dans l’écoute. L’hypnose est un outil qui permet d’accéder à l’inconscient. C’est un travail que je mène en collaboration avec la personne. Je guide, elle tient les rênes. Pour moi, l’hypnose est un vrai travail en tandem.

Quels freins ou barrières as tu rencontré dans la création de ton propre cabinet d’hypnose ?
Je n’ai pas eu de barrière. Mais chez moi, ce qui a été le plus compliqué à gérer, c’est la frustration. Je suis quelqu’un d’impatient, j’aurais voulu tout, tout de suite ! Mais le développement d’une activité demande forcément un peu de temps. Ce qui est normal. J’ai eu beaucoup d’échanges intérieur (voir d’engueulade) afin d’apaiser cette petite peur à l’intérieur de moi.

Si tu devais donner un conseil aux personnes voulant se lancer dans l’entrepreunariat ?
Lorsqu’on prend la décision de changer de voie et qu’on l’officialise, cela a tendance à raviver les peurs et angoisses de notre entourage. Quand on se lance, il faut savoir se protéger des projections négatives ainsi communiquées. Savoir faire le tri entre la bien-pensance, les -faux- bons conseils, les peurs/angoisses et tous les autres soutiens qui peuvent s’avérer importants dans cette nouvelle démarche.
Pour moi : Oser est le maitre mot !

Ton rituel quotidien bien-être, holistique ?
J’ai tenté de méditer quotidiennement, mais j’ai totalement échoué. Tout simplement parce que pour le moment, ce n’est pas mon truc… tout du moins les yeux fermés.
En effet, j’aime faire des pauses régulièrement dans ma journée, où je mets mon mental en pause (quelques « Tais-toi » à moi-même sont souvent nécessaires) et j’observe autour de moi, juste dans la contemplation, sans jugement. C’est ma façon à moi de méditer : se poser quelques instants les yeux ouverts, observer, ressentir et surtout être dans le Ici et Maintenant.

Quel est ton mantra ?
Je n’ai pas de mantra particulier. Mais simplement remercier la vie et savoir s’émerveiller des petites choses au quotidien.